Croissance developpement et changement social
Nous vivons dans un monde dans lequel les phénomènes économiques occupent le premier rang. Il suffit de voir le nombre, et surtout, l’importance des institutions nationales et surtout internationales qui sont principalement de nature économique. Institutions : ensemble de règles et d’organismes qui servent à organiser la société sur le long terme. Exemples d’institutions internationales : ONU, O. M. C., FMI, Banque Mondiale,... Parmi celles-ci, l’OMC est la seule qui puisse exercer un véritable rôle d’arbitre entre les Etats. Exemples d’institutions nationales : (Parlement, État,...) Banque centrale (en fait, il faudrait surtout citer la BCE), la Bourse, la monnaie,... Cet état de fait entraîne que nous avons constamment le regard braqué sur les indicateurs économiques et en particulier sur le phénomène majeur de l’économie c’est-à-dire la croissance (économique). Croissance économique : taux de variation des quantités produites par un pays sur le long terme. Depuis 1945, la France n’a connu qu’une seule année de croissance négative, en 1993. Il semblerait ainsi que, dans tous les domaines, tout est rapporté, évalué par rapport à la croissance. Et la société tout entière est organisée de manière à rendre cette croissance optimale pour un certain nombre de pays. Optimum au sens de Pareto : une situation est optimale au sens de Pareto quand on ne peut pas améliorer la situation d’un individu sans détériorer celle d’un autre (en théorie des jeux, on dirait que le jeu est à somme nulle). En fait, quand il s’agit de croissance, optimale est à entendre dans le sens de plus forte possible. Pourtant, depuis quelques années les limites de la croissance économique apparaissent de manière de plus en plus évidente : inégalités économiques et sociales au sein même de différents pays, inégalités Nord-Sud, problèmes environnementaux, uniformisation culturelle et donc conflits, voire « chocs », entre « civilisations », .... On semble ainsi redécouvrir que la