croissance et fluctuation
La croissance : définition et mesure
A / Définitions de la croissance
La croissance économique correspond à l’augmentation, pendant une période longue, de la production de biens et services dans une économie.
C’est un phénomène durable (contrairement à l’expansion qui désigne une augmentation de la production sur une courte période) et irrégulier.
On retient généralement la variation du PIB réel (exprimée en %) comme indicateur de croissance.
Le PIB est un indicateur quantitatif qui permet de mesurer les richesses produites. C’est un agrégat représentant la valeur des biens et services produits pendant une année par les agents résidant sur le territoire national.
PIB = ∑ valeurs ajoutées + impôts sur les produits – subventions sur les produits ;
B / Les limites du PIB et les nouveaux indicateurs
Le PIB est un indicateur imparfait de mesure de l’activité économique, car :
Le PIB ne comptabilise que la production résultant d’une activité rémunérée. Il ne tient compte ni de l’économie souterraine (travail non déclaré ou illégal) ni des activités hors marché (troc, tâches ménagères, bénévolat) qui représentent pourtant une part non négligeable de la production de biens et services.
Le PIB mesure mal la production non marchande (administrations, services publics…) : il considère que la valeur des services non marchands est égale à leur coût de production.
Le PIB n’intègre pas les externalités, c’est à dire les conséquences, positives ou négatives, pour un agent économique, de l’activité d’autres agents économiques. Par exemple, un apiculteur qui profite de la proximité d’un arboriculteur pour obtenir un miel de meilleure qualité pourra le vendre à un prix plus élevé sans augmentation de ses coûts de production (externalité positive). Le PIB ignore notamment les effets de l’activité économique sur l’environnement.
Le PIB ne donne aucune information sur la répartition des