Croissance et inégalités
La croissance, source d’inégalités ?
Pratiques salariales et croissance !"
théorie de la main invisible (Adam Smith), l’inégalité peut même se révéler profitable pour l’ensemble de la société.
Approche par la Demande !"
• Sans débouchés, il n’y a pas de croissance économique. Or ce sont les revenus les plus faibles qui ont la propension marginale à consommer la plus forte : une petite augmentation de leur revenu va être presque intégralement consommée et avoir un effet multiplicateur. • L’augmentation des revenus modestes va d’autre part permettre l’apparition de nouveaux consommateurs sur certains produits, notamment à forte valeur ajoutée pour l’entreprise.
• Les différences de salaires permettent d’attirer les travailleurs les plus qualifiés et les plus efficaces vers les emplois-clés de l’économie (emplois les plus porteurs de valeur ajoutée) et de la croissance. • Afin d’augmenter la motivation des salariés et leur implication dans l’entreprise, l’évolution des salaires n’est plus essentiellement globale comme dans l’après-guerre (par corps de métier, selon l’ancienneté, le rendement collectif) mais s’individualise : plus d’augmentations individuelles, part flexible des salaires plus importante (le salaire fixe est généralement modeste, les vendeurs les plus combattifs sont très bien payés mais souvent au détriment de leur vie privée etc.).
Politique des revenus !"
La !" croissance est sélective
• Dans les pays occidentaux, la croissance concerne surtout les secteurs de haute-technologie qui demandent beaucoup de qualification. Les travailleurs les moins qualifiés sont donc exclus d’avance des bénéfices de cette croissance. • De plus ils sont en concurrence avec la main d’œuvre bon marché et socialement peu protégée (horaires et jours de travail, conditions de sécurité) des pays du tiers-monde. • Cette concurrence est accrue par le développement et la baisse des coûts des moyens de communication et de transport.
• L’Etat