croissance et mondialisation
Avec la révolution industrielle du XIXème siècle, le monde entre dans une phase de croissance qui s’accélère avec la découverte du pétrole et de l’électricité au début du XXème siècle, et celle du nucléaire et de l’informatique à partir des années 1960. Dans les périodes de prospérité, les pays connaissent en général une croissance économique forte.
Celle-ci s’est longtemps mesurée par sa production, son produit intérieur brut (PIB). On utilise désormais l’indice de développement humain (IDH), notion de développement et non plus de croissance, qui prend en considération non seulement le revenu par habitant, mais aussi l’espérance de vie et le niveau d’éducation.
Mais cette croissance n’est pas linéaire. Périodiquement, des crises ou des dépressions plongent le monde dans des phases d’instabilité et de désordre économique. Ces crises mettent en lumière les limites du capitalisme et les liens d’interdépendance entre les différentes parties du monde. Elles permettent au capitalisme de s’adapter et à de nouvelles puissances d’émerger. Il en émerge des « économies-monde » successives.
Quelles sont les différentes phases de croissance depuis 1850 ? Comment se caractérisent les différentes économies-monde successives ?
I. L’essor économique Périodes de croissance du PIB et de prospérité alternent avec des crises provoquées par des krachs boursiers. Ces crises mettent en lumière les limites du capitalisme et les liens d’interdépendance entre les différentes parties du monde. Certains économistes voient dans cette succession de périodes de croissance et de dépression une alternance de cycles économiques.
Au XVIIIème siècle, le Royaume-Uni connaît une première révolution industrielle. Le Royaume-Uni est la première puissance à avoir établi une « économie- monde » ( interdépendance provoquée par les moyens de communication, les conquêtes coloniales, l’essor du