Croyez vous qu'une bonne histoire est celle qui propose une fin inattendue ?
Malgrés tout, certains pensent que la qualité du récit est en fonction de la fin. Si une bonne histoire est celle dont la fin est calculé, il est tout aussi possible qu'une bonne histoire puisse se terminer par une chute inattendue, voire même que la fin ne soit pas l'élément désisif pour déterminer une histoire « bonne » ou pas.
En tout premier lieu, ce sont les histoires dont la fin n'est pas inattendue, auquelles on s'interessera. Plus précisément aux histoires dont la fin est connue. Les récits autobiographiques tels que Les Confessions de Rousseau ou Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand sont des très bons exemples. Le lecteur en connaît l'issu puisque ces ouvrages ont été publié après la mort des auteurs. Le but de ces livres n'étaient donc pas de terminer en beauté, mais de faire une description de leurs époques, de leurs sociétés sans être pour autant objectif. On peut donc connaître la fin, sans que le désir de savoir comment cela va se réaliser soit affaibli. Puis, il y a les histoires dont la fin est logique. C'est le cas pour les contes ou les fabliaux, car la fin se termine toujours par une morale, où en quelques sortes, les « méchants » sont toujours punis. C'est le cas dans « Du prud'home qui sauva son compère ». Ce fabliau met en scène une injustice, dont la solution est trouvé par « un fou » qui mit d'accord tout le monde. Il y a aussi le cas du