Culture et consommation de masse de 1954 à nos jours
Introduction :
Lorsqu'on parle de consommation de masse, on fait sûrement référence à la notion développée dans la théorie de la croissance économique formulée par l’économiste américain Walt Rostow à la fin des années 1950. Il distingue en effet cinq étapes dans le processus de modernisation dont l'ultime étape correspond à l'ère de consommation de masse. C'est à dire lorsque les besoins fondamentaux sont satisfaits, et qu'il y a développement des services. Les pays développés dans la deuxième partie du XXè siècle s'inscrivent dans cette étape.
Au même moment, la culture va se démocratiser jusqu'à même devenir une culture de masse. On peut entendre la culture comme un ensemble de pratiques et de comportements, se traduisant par l'utilisation d'objets réalisés grâce à différentes techniques. La définition de la culture de masse diffère cependant légèrement, outre son équivocité lui donnant parfois un sens sociologique ou un sens d'ordre quantitatif. Elle est plutôt employée pour désigner de manière péjorative une culture subalterne, dépréciée de sa valeur originelle.
Culture et consommation de masse ne sont pas des phénomènes universels, on a remarqué qu'ils concernaient plus les pays dits « développés » c'est à dire en premier lieu l'europe de l'ouest, le Japon et l'Amérique du nord puis en second lieu, et plus tardivement, certains pays d'amérique latine et d'asie (NPI : singapour, hong-kong, taiwan et corée du sud). Cette scission s'est très vite délimitée depuis la fin de la seconde guerre mondiale en 45. Les Etats-unis sortent très puissants du conflit, tandis qu'en Europe la production reste très faible (voire de 0 en Allemagne) mais grâce à l'aide financière des américains (plan marshall), l'europe profite peu à peu d'une situation économique favorable jusqu'aux années 70. Tandis que l'Europe de l'est reste engluée dans le glacis soviétique ce qui compromet fortement son développement, du moins