Culture d'anacardier
L’état ivoirien, depuis son indépendance, s’est orienté vers le secteur primaire pour son progrès et son développement économique. Cette agriculture essentiellement basée sur le café et le cacao était adaptée à la zone forestière. Dans le souci de pallier à cela de nouvelles cultures ont été introduites dans les régions de la du pays. Parmi ces cultures nous avons l’anacardier introduit en 1960 dans la région des savanes. Cette culture s’est révélée importante car elle a amélioré notre écosystème sévèrement touché par la déforestation et a été très avantageux pour les paysans dans les années 90 du fait de l’augmentation du coût du kg de la noix de cajou. Grâce à ces conditions écologiques favorables, la Côte d’Ivoire est passée du rang de neuvième producteur mondiale de noix brutes de cajou à celui du quatrième producteur en 2005 après l’Inde, le Vietnam et le Brésil. Afin de rentabiliser et optimiser cette culture, les exploitants doivent bénéficier d’un ensemble de technique et de connaissances pour un meilleure réussite de leur culture. Il s’agit d’élaborer la phytotechnie de la culture d’anacardier pour permettre aux paysans de suivre de façon raisonnée leur exploitation. Dans ce présent document, il s’agira pour nous en premier lieu de présenter la monographie de la culture d’anacardier, ensuite nous donnerons son itinéraire technique. Par ailleurs nous tenterons d’expliquer le processus de transformation de la noix de cajou et sa commercialisation.
Première partie :
MONOGRAPHIE DE L’ANACARDIER
I-BUTS DE LA CULTURE L’anacardier est cultivé pour son fruit : la “noix cajou” qui donne deux (2) produits principaux : L’amande cajou qui est consommé sous forme de friandise de cocktail salée ou pimentée, ou qui est utilisé dans l’industrie alimentaire pour faire des gâteaux, du chocolat, de la confiserie, des glaces etc… Cette amande sert également à préparer du beurre d’anacarde. Après pression de