Tout d’abord, le thème du mariage s’impose comme fil conducteur de l’histoire. D’une part, Harpagon, épeuré, s’interroge sur la manière d’une jeune femme nommée Mariane en exprimant son énorme intérêt à l’épouser. En effet, son hésitation se perçoit grâce à des phrases interrogatives mises de l’avant. Le personnage doute de sa résolution de l’unir : « Harpagon : Comment, mon fils, trouvez-vous cette fille? Sa physionomie? Que ce serait un parti souhaitable? Et qu’un mari aurait satisfaction avec elle? ». Par ces interrogations adressées à ses enfants, celles-ci montrent qu’Harpagon remet en question son union puisqu’il se voit effrayé de ne pas lui procurer toute la satisfaction et le bien qu’on pourrait prétendre. De plus, la métaphore : « Je suis bien aise de vous voir dans mes sentiments » permet d’atténuer son interrogation et sa peur puisque ses enfants se retrouvent dans la même opinion que lui. Donc, il sera dans l’intérêt de faire vivre sa passion pour Mariane puisqu’il éclaire son questionnement. D’autre part, Harpagon impose de donner sa fille, Élise, en mariage au seigneur Anselme lorsque celle-ci se retrouve en total désaccord. L’obligation de la part de son père face à cette liaison est accentuée par une répétition : « Harpagon : vous l’épouserez dès ce soir. Élise : Dès ce soir? Hapargon : Dès ce soir. Élise: Cela ne sera pas, mon père. Harpagon : Cela sera, ma fille. » Cette répétition cherche à exprimer avec insistance qu’Élise est dédiée à se marier nécessairement le soir même. Élise s’oppose franchement en déclarant que le mariage n’aura pas lieu. Cette notion de refus est par ailleurs amplifiée par l’hyperbole : « Élise : Je me tuerai plutôt que d’épouser un tel mari. » Cette exagération de la conséquence de l’alliance montre que pour Élise, se destiner au seigneur Anselme correspond à un acte de mort volontaire. Elle désapprouve l’ordre d’Harpagon afin de rester en vie. Bref, Harpagon, entretenant le sujet du mariage, se questionne au fait de