Cyrano
Dans l'extrait de Dom Juan, Molière a voulu impliqué le spectateur dans l'histoire. En effet, il est au courant puisqu'il voit la supercherie qui se trame, avec Dom Juan qui parle bas (didascalies pour le lecteur, intonation pour le spectateur) et qui utilise des synonymes pour l'une ou pour l'autre pour se protéger sans doute d'une révélation « au grand jour » : « c'est une folle » en parlant de Charlotte, « c'est une extravagante » en parlant de Mathurine ; tandis que ces deux femmes n'en savent rien, elles ne savent pas que Dom Juan joue un double jeu. Ce qui rend le spectateur complice du héros.
Dans Le Mariage de Figaro, le spectateur sait que Suzanne a averti que le Comte la désire à Figaro et à la Comtesse (par ce qui c'est passé avant l'extrait étudié). Dans notre extrait, la présence de Figaro et de Suzanne, qui assiste à la scène montre qu'ils connaissent les ambitions du Comte mais ce dernier ne voit pas qu'ils sont là et il ne sait pas que ce n'est pas Suzanne à qui il parle, mais à sa propre femme qui elle aussi sait tout. Le spectateur voit ce que le Comte ne peut voir, il est donc complice de Figaro.
Dans l'extrait de Cyrano de Bergerac, Roxane croyant que c'est son être aimé Christian, qui lui délivre de si belles paroles, ne sait pas qu'en réalité, c'est Cyrano, dissimulé sous le balcon de Roxane, qui parle à la place de Christian (didascalies: « poussant Christian vers le balcon ») L'auteur rend donc le spectateur complice du héros car il sait que c'est ce dernier qui parle à la place de la personne imaginé par Roxane, il voit qu'il y a deux personnages sous le balcon de Roxane, alors qu'il ne devrait y en avoir qu'un.
En conclusion, l'auteur implique donc le spectateur pour le rendre complice du héros par la mise en scène, car il voit