César dumarsais
Texte page 120&121 :
César Dumarsais, article « Philosophe » (extrait).
César Chesneau, sieur Dumarsais ou Du Marsais, né à Marseille le 17 juillet 1676 et mort à Paris le 11 juin 1756, est un grammairien et philosophe français.
Ses contemporains ont fait l’éloge de sa probité, de sa douceur et de sa simplicité. D’Alembert l’avait surnommé « le La Fontaine des philosophes ». Il a montré dans ses ouvrages une rare pénétration d’esprit, un grand sens et une érudition étendue. |
Il mourut pauvre et accablé d’infirmités. Ses principaux ouvrages sont : Traité des Tropes, 1730, son œuvre principale, qui est devenue un classique ; Méthode raisonnée pour apprendre la langue latine (1722) ; il y présente d’abord les mots dans l’ordre de la construction française avec une version terlinéaire ; Principes de grammaire, 1769, où il traite la grammaire en philosophe ; une petite Logique classique, fort superficielle. Il a fourni des articles sur la grammaire ainsi que l’article « philosophe » à l’Encyclopédie de Diderot et laissa une Exposition de l’Église gallicane (publiée en 1758). À côté de ses textes philologiques, il est également l’auteur d’œuvres de philosophie éditées clandestinement, tels que : Le Philosophe (1730) ; les Nouvelles Libertés de penser (1743) ; l’Examen de la religion chrétienne (1745). On lui attribue quelques écrits antireligieux qui ne paraissent pas lui appartenir. Il a proposé des réformes dans l’orthographe qui n’ont pas été accueillies. Ses Œuvres ont été publiées en 1797, 7 volumes. Son Éloge a été écrit par D’Alembert (dans Encyclopédie, vol. V), et par A. de Gérando (1805). D’Alembert y indique qu’il avait « vécu pauvre et ignoré au sein d’une patrie qu’il avait instruite ». |
Q1 et Q2 :
1)
Étymologie de philosophe : Prov. philosophe ; espagn. et ital. filosofo ; du lat. philosophus ; du grec, qui aime, et, sagesse, lequel est de même radical que