Démographie Mondiale : la croissance de la population est-elle un frein au développement ? {text:change-start} Il est vrai que ces deux dernières années les prix alimentaires ont brièvement augmenté, le maïs, le blé et le riz ont vu leur prix doubler ou tripler, pour ensuite redescendre. En fait, la tendance de long terme des prix réels des céréales sur le dernier siècle est une baisse régulière, en moyenne de 7 à 10% par décennie (en fonction des produits). {text:change-end} {text:change-start} {text:change-start} Bien sûr, un nombre terrifiant d’individus vivent toujours aujourd’hui dans une misère abjecte, accablé par la maladie et la faim, mais le qualificatif correct pour décrire cela est “pauvreté” et non pas “surpopulation”. Dans des pays où les individus ne peuvent être {text:change-end} {text:change-start} propriétaire en toute sécurité, ne peuvent librement vendre leurs productions et ne peuvent être protégés par le droit, alors l’Etat y est le servant de la pauvreté. {text:change-end} {text:change-start} {text:change-start} De nombreuses organisations, comme l’ {text:change-end} {text:change-start} Organisation Mondiale de la Santé {text:change-end} {text:change-start} ( {text:change-end} {text:change-start} OMS {text:change-end} {text:change-start} ) ou le {text:change-end} {text:change-start} Fonds des Nations Unies pour l’Enfance {text:change-end} {text:change-start} ( {text:change-end} {text:change-start} UNICEF {text:change-end} {text:change-start} ), travaillent déjà à la promotion de la santé des femmes et des enfants au niveau international. Il est très clair que de nombreuses menaces globales à la santé, de morts durant grossesse ou néonatales, aux morts du fait de diarrhées, du paludisme et autres maladies infectieuses, sont des créations de la pauvreté. Seules la croissance et la liberté économiques, et non les programmes de l’UNFPA, pourront rendre les femmes autonomes et leur épargner la pauvreté et une mort prématurée.