Désirer est-ce souffrir?
Devoir de Philosophie
|Observations : |Note : |
Sujet : Désir est ce nécessairement souffrir ?
Conscients ou inconscients, les désirs font qu’une vie est capable d’être vécue. Sans désir, nous n’avons plus le gout de vivre et sommes condamnés à l’ennui ou même à la mort. Le verbe « désirer » vient du latin « desirare » qui signifie la constatation de l’absence du « sidus », astre. Désirer veut donc dire aspirer à posséder quelque chose que l’on ne possède pas. L’acquisition de cette chose, est censée apporter du plaisir. La souffrance implique que l’on endure une peine, une douleur physique ou morale, s’opposant directement à la notion de plaisir. L’adverbe « nécessairement » met en lien ses deux notions. C’est en cela que le désir est vécu comme un manque, une tension vitale, un tourment qui ne s’achève que provisoirement s’il est assouvit.
Désir implique-t-il inévitablement à la souffrance ? Peut-on éviter cette souffrance ? N’y a-t-il désir que parce qu’il y a souffrance ?
D’après Epicure, philosophe du Vème siècle avant Jésus-Christ, il existe trois catégories de désirs. Les désirs naturels, doivent toujours être satisfaits car selon lui, l’âme ne peut pas connaître la quiétude si le corps est tourmenté. Ils provoquent une souffrance plus physique que mentale. Par exemple, je désire manger, j’ai donc faim et ne pas réaliser ce désir va provoquer des douleurs à l’estomac. Je vais donc tout mettre en œuvre pour manger. Les désirs naturels et non nécessaires doivent être satisfaits dans une certaine limite, les limites du plaisir. Il ne faut pas abuser de ces désirs car poussé à