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La pauvreté caractérise la situation d’un individu qui ne dispose pas des ressources suffisantes pour vivre convenablement dans une société. C’est une insuffisance de ressources matérielles affectant la nourriture, l’accès à l’eau potable, le logement, les vêtements… Mais également l’insuffisance d’accès à l’éducation et donc au développement personnel. La pauvreté fait partie du processus d’exclusion, c’est à dire la mise à l’écart de la société. Cette situation, souvent non désirée, touche plus particulièrement des personnes isolées dans les pays développé. Selon l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE), la France compte de 8,5 à 8,6 millions de personnes pauvres entre 2010 et 2012.
Dans un premier temps, nous tenterons de cerner le statut social de cette population en décrivant la pauvreté en France. Ensuite, nous mettrons en évidence les échecs dans notre société par rapport à la pauvreté. Et pour terminer, on prendra l’exemple des sans domicile fixe afin de faire le lien entre les données chiffrées et les politiques institutionnelles.
D’après l’Insee, en 2012 la France comptait 8,5 personnes étant considérées comme « pauvres ». Cependant, comment définir qu’une personne est pauvre ou non ? Il n’existe pas de definition unique de « pauvreté ». La seule definition officielle est celle retenue par l’Union Européenne, qui considère comme pauvres « les personnes dont les ressources matérielles, culturelles et sociales sont si faibles qu’elles sont exclues des modes de vie minimaux acceptables dans l’Etat membre où elles vivent. » En France, on retient trois types d’indicateurs pour mesurer la pauvreté :
Indicateurs de pauvreté « monétaire » qui s’attachent aux personnes dont les niveaux de vie sont inférieurs à un montant donné.
Indicateurs de pauvreté « en conditions de vie », qui mesurent l’absence ou la difficulté d’accès à des biens d’usage ordinaire ou des consommations de base.
Indicateurs de pauvreté