Dadydo
Que les Algériennes et les Algériens soient assurés de la solidarité de la France, bien sûr, mais aussi de celle, j’en sui sûr, de tous les pays représentés ici ainsi que de notre volonté de nous tenir à leurs côtés fraternellement dans la cruelle épreuve qui les frappe.
Les routes de la drogue croisent les malheurs de l’homme : la détresse, la maladie, la misère, le crime. Les explorer, comme vous allez le faire, c’est plonger au coeur des sociétés humaines, c’est en saisir les fantasmes, les vices et les faiblesses.
Nous devons aborder ces chemins sans idéologie, sans préjugé, l’esprit ouvert. Parce qu’à chaque étape, nous rencontrons des problèmes complexes, difficiles, auxquels nous ne pourrons répondre qu’avec une fermeté sans faille, alliée à beaucoup de générosité, de volonté de dialogue, à la lumière de l’expérience de chacun d’entre vous.
Je vous remercie d’avoir répondu à l’invitation du Ministre des Affaires étrangères qui a souhaité renouveler la mobilisation contre ce fléau.
Vous connaissez la position de la France : la drogue est une gangrène qui menace chaque pays touché par son trafic, qu’il soit producteur, transitaire ou destinataire. Une gangrène répandue sur tous les continents et aggravée par la mondialisation. Une gangrène qu’il faut combattre dans toutes ses dimensions, loin en amont des routes, par une combinaison d’approches répressive et judiciaire, sanitaire et sociale, économique et financière, et sur tous les fronts, national, régional, mondial.
Aujourd’hui, l’Afghanistan, puisque c’est lui qui est en cause, nous inquiète. Il nous mobilise, car ce qui s’y produit menace sa stabilité, celle de ses voisins et la