Damilaville
Voici une courte biographie des deux savants du XVIIIème siècle:
D’Alembert :
Fils naturel de la marquise de Tencin, d’Alembert est élevé par la femme d'un artisan vitrier, chez qui il vivra pendant quarante-huit ans. Il se révèle, très jeune, exceptionnellement doué pour les mathématiques. Bachelier des arts à dix- huit ans, il entre à vingt-quatre ans, après des études de droit et de médecine, à l’Académie des sciences comme «associé astronome adjoint». Ses travaux en mathématiques et en physique, et son Traité de dynamique (1743), lui valent une réputation européenne. Il rencontre Diderot dans les salons à la mode. Ils réorienteront alors le projet initial de simple traduction de la Cyclopedia de Chambers vers une totale réécriture, et s’assure la collaboration de cent soixante-douze rédacteurs, dont Damilaville. Leur but est d’intégrer les sciences dans un système philosophique cohérent (Dictionnaire raisonné des sciences est le sous-titre de leur ouvrage). D’Alembert demeure l’un des mathématiciens et physiciens les plus importants du XVIIIe siècle, en même temps qu’un philosophe des Lumières. Il a été l'un des protagonistes de la lutte contre l’absolutisme religieux et politique. Ses analyses constituent une véritable philosophie des sciences.
Damilaville :
Étienne Noël Damilaville, né à Bordeaux le 21 novembre 1723 et mort le 13 décembre 1768, est un homme de lettres français. Premier commis au bureau du Vingtième, Damilaville fut l'un des correspondants les plus assidus de Voltaire : on connaît à l'heure actuelle 540 lettres échelonnées sur environ huit ans, ce qui le range dans le groupe des privilégiés, et mieux encore dans celui des « frères ». Ami de Denis Diderot, il a contribué à l'Encyclopédie qui lui doit ses articles « paix », « vingtième » et « population ».
D’Alembert et Damilaville sont deux savants très célèbres du XVIIIème siècle. Ils ont tous deux participé à la rédaction de