L’économie mondiale se remet difficilement d’une grosse crise financière intervenue fin 2008. A l’heure où la Communauté Européenne tergiverse sur la meilleure des politiques économiques à adopter, ces évènements nous permettent de nous intéresser au fondement des politiques économiques. Au sens strict du terme qu’est-ce qu’une politique économique ? Pour répondre à cette question nous pouvons y associé cette réponse : une politique économique est destinée à une amélioration de la performance macroéconomique nationale. Ceci peut être modélisé facilement par le travail de Nicholas KALDOR, économiste post Keynésien, donnant lieu à la notion de « carré magique » qui présente les quatre grands objectifs d’une politique économique. Ces quatre thèmes sont la stimulation de la croissance, la limitation chômage, la maîtrise de l’inflation et le contrôle de la balance commerciale. On parle de carré « magique » car la situation énumérée juste avant est une situation idéaliste et qui n’est pas rationnelle, du moins au long terme. Il convient de distinguer deux fonctions de la politique économique : un rôle de stabilisateur économique (fonction d’allocation et de redistribution gérée par l’Etat grâce à une politique fiscale par exemple) et un rôle moins mécanique, davantage fondé sur un but déterminé par des objectifs fixés (fonction de contrôle des fluctuations économiques limiter le chômage par exemple). Une politique économique repose principalement sur deux vecteurs, deux moyens : la politique monétaire et la politique budgétaire. Si ces deux instruments servent à mettre en place une politique économique, il n’en est pas moins vrai que politique monétaire et politique budgétaire se différencient. Nous présenteront dans un premier temps ces deux politiques qui ne se différencient pas par leurs objectifs souhaités mais plutôt par les moyens qu’elles utilisent. La politique monétaire influe sur l’évolution de la masse monétaire et les taux d’intérêt pour agir sur la