Dans quelle mesure peut-on dire que le désir est consommé symboliquement par les gestes et la parole de phèdre chez racine et sénèque ? dans quelle mesure peut-on parler d’obscénité pour caractériser la passion de phèdre ?
Méthodologie :
Comme les exposés présentés en classe : intro, problématique, plan bien construit, sans une annonce aussi détaillée, par contre, et conclusion après développement. Dans le développement, panachage d’exemples précis avec citations et perspectives plus générales concernant tout un pan de l’œuvre (scène, acte), la progression de l’action, etc.
2 auteurs (3 pour le 2e DST) donc : surtout pas de parties consacrées à UN auteur : il faut que chacune de vos grandes parties parle bien des 2 ou 3 et problématise les rapports de ces œuvres entre elles. Penser pour spécifier et nuancer au style de l’auteur, à l’esthétique privilégiée, au contexte culturel, etc.
Intro :
Histoire de P : amour coupable et impossible (donc pas de réalisation concrète) mais désir s’exprime par la voix, les attitudes, par lesquelles P met en scène son désir d’H et trouve un substitut à la réalisation impossible de sa passion vénérienne.
Stratégie verbale et gestuelle de l’héroïne
A la différence de la pièce de SK, où l’esthétique du « in yer face theater » autorise la mise en scène de scènes érotiques, voire obscènes, les pièces de Sénèque et, a fortiori, de Racine, répondent à des principes esthétiques et éthiques qui proscrivent l’expression physique, frontale du désir.
Stratégie verbale et scénique (au sens large) des auteurs : biais pour exprimer la fureur de ce désir ardent par la beauté de l’image, ou de l’attitude => contrainte prolifique, stimule la création verbale et exploite les potentialités scéniques.
Problématique : Le drame de la passion de P : exacerbation du désir et conscience de la faute : contraste dramatique entre la honte et l’exhibition, la pudeur et