I Réponses aux questions du travail préparatoire m Question 1 Selon l’INSEE en 2006, sur 100 hommes actifs (ayant un emploi ou anciens actifs ayant eu un emploi, âgés de 40 à 59 ans en 2003) fils de CPIS, 52 sont eux-mêmes CPIS. Selon l’INSEE en 2006, sur 100 hommes actifs (ayant un emploi ou anciens actifs ayant eu un emploi, âgés de 40 à 59 ans en 2003), 43 avaient un père ouvrier. m Question 2 La mobilité structurelle correspond à des situations de mobilité liées à l’évolution de la répartition socioprofessionnelle d’une génération à l’autre. Par exemple, si les destins sociaux des fils d’AE et d’ACCE sont relativement ouverts, c’est parce que les parts de ces deux CS dans la population active ont nettement diminué entre les deux générations : baisse de 12 points pour les AE (de 16 % à 4 %), et baisse de 3 points (de 12 % à 9 %) pour les ACCE. m Question 3 Le destin social des fils d’ouvriers est relativement fermé dans la mesure où 46 % d’entre eux deviennent ouvriers. Parmi les 54 % de fils d’ouvriers qui connaissent une mobilité sociale, 12 % deviennent employés, 23 % PI (mobilité de proximité), 10 % CPIS, 8 % ACCE et 1 % AE. m Question 4 L’idée selon laquelle la généralisation de certains diplômes et l’élévation du niveau de formation n’ont pas supprimé toutes les inégalités sociales à l’école est statistiquement confirmée. Le niveau de diplôme des parents joue un rôle décisif dans l’obtention du baccalauréat. Ainsi, les enfants nés entre 1965 et 1979 dont les parents ne sont pas séparés ont 38,1 % de chances d’obtenir le baccalauréat si leur père n’a pas de diplôme et 95,6 % si leur père est diplômé d’un « bac plus trois ». Le niveau de diplôme de la mère est encore plus discriminant puisque la probabilité d’obtention du baccalauréat passe de 33 % à 97,5 % selon que la mère soit sans diplôme ou possède un « bac plus trois ». L’idéal démocratique que l’école doit promouvoir reste donc encore un idéal à réaliser.
©HATIER

m Question 5 Plusieurs facteurs