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Actuellement en formation de monitrice éducatrice, j'ai choisi, pour cette deuxième et dernière année, de faire une partie de mon stage, dit de « professionnalisation », au sein d'un CAJ (Centre d'Activités de Jour). Le Centre d'Activités de Jour dépend d'un établissement géré par une association régit, elle, par la loi du 1 juillet 1901. Association qui s'est fondée sur la rencontre d'un homme et de deux personnes en situation de handicap mental. Ces deux personnes ont été invité à vivre avec cet homme en partageant sa demeure. La première « communauté » de cette association voit le jour.
Cette association, qui regroupe 3 foyers d'hébergement, 2 foyers de vie, 1 ESAT et un SAVS, a pour mission de gérer des établissements et services médico-sociaux soumis aux loi 2002.2 et 2005.102. Le CAJ, dont le financement et l'agrément relèvent de la compétence du Conseil Général, a pour mission d'accueillir, en journée, des personnes en situation de handicap mental avec ou sans troubles associés, étant dans l'incapacité de pouvoir exercer une activité professionnelle mais qui disposent d'une autonomie suffisante pour participer à des activités éducatives, ludiques, créatrices, adaptées, ainsi que d'une capacité à participer à une animation sociale, une vie de groupe …
Avant toute réflexion, je voudrai commencer par soulever, au sein de cette association, une forte dimension spirituelle, religieuse (pilier du projet associatif) ainsi qu'un fort lien communautaire entre les différents établissements et services. La personne accueillie est reconnue comme personne singulière, à part entière et qui fonde cette communauté. Dès mon arrivée au CAJ, j'ai pu remarqué que les personnes accueillies et le personnel éducatif entretenaient et alimentaient au fil du temps un fort lien amical. Ce trop plein de sentiments et cette aisance vers laquelle l'on m'a mené, m'ont poussé à me questionner sur « Comment en tant que