Dc2 dess projet cuisine
L’idée de mettre en place cet atelier répondait au besoin spécifique d’un enfant, pour travailler autour de son rejet vis-à-vis de ses origines et de sa couleur de peau. Mais depuis, cet atelier est mis en place de 2 fois par semaine à l’internat, car il est apparu, au moment de sa présentation aux membres de l’équipe pluridisciplinaire, qu’il pouvait être également bénéfique pour les autres jeunes dans d’autres domaines (Apprentissage des règles de vie (socialisation), valorisation de soi ; le rapport à la nourriture…). En effet, même si chaque enfant rencontre des problématiques différentes, j’ai pu observer et analyser que tous rencontrent des difficultés de concentration, du respect du cadre éducatif, de mettre en lien les apprentissages scolaires avec le quotidien…
Cette activité est menée en petit groupe (2 ou 3 enfants maximun), ce qui permet d’instaurer un cadre contenant, propice au calme, au dialogue, d’échanges. Malgré le groupe, cet atelier permet d’instaurer une relation duelle avec chaque participants, des instants privilégiés ou je me rends disponible, en me montrant à l’écoute. Par exemple, selon la recette, un enfant peut me parler de ses origines, discute avec moi des repas faits en famille…A ce moment précis, je me saisis de ses dires, écoute attentivement son discours pour faire du lien entre son histoire et la situation présente. L’importance des mots dans l’accompagnement lors de cet atelier prend alors toute sa valeur éducative, ils ouvrent à la vie sociale, à l’échange, au partage, au positionnement de chacun (lors du choix des recettes par exemple), la prise en compte de l’altérité... Pour d’autres enfants, cet atelier permet de travailler la relation qu’ils peuvent avoir avec la