C'est la libération de la France. On découvre un pays bouleversé où se pose très vite le problème du pouvoir ; pour le résoudre, il faudrait que l'autorité centrale puisse communiquer et donner des instructions, cependant, tous les moyens de communication sont coupés. Pour cause les ravitaillements sont difficiles mais les Alliés s'empressent de reconstruire la France. La libération ne donne alors au pays aucune aisance matérielle mais une détente morale, ce qui provoque alors illusions et euphorie. Le général de Gaulle, lui, reste lucide : il sait que cette reconstruction ne va pas être facile. Il veut tout d'abord réorganiser les personnalités du pouvoir. Il pose les problèmes de la France qui ne sait pas qu'elle est en guerre lors de réunions importantes comme celle du Palais de Chaillot. Pendant que les forces publiques posent des difficultés aux autorités, de Gaulle évoque le fait que sa popularité lui est capitale et qu'il a besoin de l'appui du peuple. Il énumère par la suite deux mois de déplacement dans le but de se rapprocher des populations. C'est à la fin de ce voyage que les Français reconnaissent que sans lui, ils seraient à la merci de la monarchie .Il dit également recevoir le soutien des représentants au pouvoir et de tous les régimes antérieurs. De Gaulle, devinant Hitler se préparer à l'offensive, est pressé que lui et ses alliés atteignent le coeur de l'Allemagne et fait tout son possible pour faciliter l'avancée. Dans cette visée, plusieurs voyages sont faits, notamment vers les troupes et plus particulièrement celle de son ami De Lattre.
Ce chapitre d’ouverture du tome III pose les enjeux de la Libération : un nouveau chantier s’ouvre à de Gaulle. L’action du chapitre couvre dix semaines, de la libération de Paris à l’établissement de l’assemblée consultative de Strasbourg. La France entre dans une ère de turbulences, de nouveaux dangers surgissent : risque d’éclatement du pays dans la guerre civile, risque d’effondrement de l’Etat, risque