DE LA CHEVALERIE A LA FRANC-MACONNERIE

Une marche vers la pureté intérieure pour une humanité meilleure

1 Histoire de la Chevalerie

La Chevalerie n’est pas une de ces institutions officielles et régulières qui font soudain leur apparition dans l’histoire.

Elle n’a rien qui rappelle dans ses origines les origines d’un ordre religieux.
C’est moins une institution qu’un idéal !

La Chevalerie du XI et XIIième siècle n’a jamais été héréditaire et il a toujours fallu un rite spécial (adoubement) pour faire un chevalier. Le plus pauvre, le plus humble des chevaliers était l’égal d’un chevalier-roi, d’un chevalier-empereur.

Ils avaient passé le même rite et appartenaient à la même confrérie ! C’est l’affirmation du Droit égal pour tous.

Cependant, aucune femme n’est admise parmi les Chevaliers.

2.1 L’adoubement ou l’entrée dans la Chevalerie
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Le mot adoubement vient du coup de paume que le consécrateur donne sur la nuque du nouveau chevalier tout en l’armant. On se donne la « colée ».

a) Qui peut être armé chevalier ? b) Quand reçoit-on l’ordre de la Chevalerie ? c) Quelle est l’autorité qui le confère ? d) Comment faisait-on un chevalier ?

2.1.A Qui peut être armé chevalier ?

Au XI et XIIème siècle, on est tenté de dire tout le monde. On ne peut pas dire que c’était une institution fermée, une caste. La Chevalerie est « ouverte ». Elle est ouverte même aux « vilains »[1].

Cependant, « la vilenie de l’âme, l’infamie des mœurs, la flétrissure que l’opinion publique inflige à certaines professions, toutes ces infirmités morales sont de nature à interdire l’accès de la Chevalerie »[2].

On devait être de bonnes mœurs !

Et libre !

La liberté est le caractère principal de l’adoubement. On choisit librement d’être chevalier et les autres chevaliers sont libres de vous accepter ou vous refuser.

2.1.B Quand reçoit-on l’ordre de la Chevalerie ?

On choisissait de préférence les grandes