De quoi et pourquoi rit on dans gargantua
Dans Gargantua le gigantisme devient grotesque. Gargantua en tant que géant a besoins d’énormément de nourriture et de tissues pour s’habiller et en effet ce gigantisme va lui permettre de « pisser » tellement abondement qu’il noie ses ennemies. Le narrateur utilise des énumérations pour montrer la quantité démesurée qui est nécessaire, ceci suscite le rire chez le lecteur. Un exemple d’énumération est dans le chapitre 20 « belle tripes frites, belles carbonades, beaux jambons, belles grillades et force tartine » avec la répétition de « belle » ou même une énumération exagérée est la liste interminable des jeux de Gargantua qui étourdie à la lecture. Il y a une démesure et disproportion qui permet a tous de s’identifier dans au moins un passage. Tout au long du récit nous pouvons suivre la vie hors du commun de Gargantua (naissance, éducations, guerre picrocholine) avec un vocabulaire varié.
De plus, nous pouvons parler des multiples jeux de mots tout au long du roman. Souvent ces jeux de mots permettent à la narration d’avancer, des exemples d’ambigüité entre le sens littérale et le sens figuré sont dans le chapitre 4 de la « merde » ou les proverbes comme « L’habit ne fait pas le moine ». Il ne faut pas lire le livre linéairement mais comprendre et entretenir la soif d’interprétation, c’est pour cela que le prologue commence par « Buveurs très illustres » ainsi le narrateur interpelle son lecteur d’une manière comique et divertissante. Rabelais fait des néologismes ou inventions verbales comme « torchecul » qui crée une certaine convivialité entre l’écrivain et le lecteur. Alcofribas à un vocabulaire technique précis qui