De i'importance du complexe d'oedipe
C'est en effet de 2 à 4 ans environ que le désir libidinal portant sur le parent de sexe opposé apparaît, et que le parent de même sexe est perçu comme un rival.
L’enfant doit ensuite passer au stade de la « résolution » de ce complexe.
Il devra intégrer qu'il ne peut pas avoir comme époux ou épouse, son père ou sa mère, et qu'il ne peut pas supprimer l’autre parent.
Pour cela, l’enfant, aura plusieurs possibilités à sa disposition. Il pourra refouler une partie du conflit, reporter son désir et son affectif sur d’autres personnes que ses parents directs, et/ou sublimer ce complexe. (Bettelheim « Psychanalyse des contes de fées)
Mais jusqu’à quel point peut-on dire qu’une personne a dépassé ce stade, et résolu son complexe d’Œdipe ?
Que reste t-il de cette étape, et jusqu’où ses réminiscences impactent-elles la vie et fonctionnement d’un individu dit adulte?
Le stade oedipien confronte le sujet au premier et peut-être au plus important interdit sur lequel il va se construire.
C’est certainement aussi l’étape qui aura le plus d’influence sur l’élaboration de son psychisme, et particulièrement de son surmoi.
Le surmoi est en effet issu du complexe d’Œdipe. C’est en lui que réside notre conception du bien et du mal, de la morale, des interdits, et des « cadres » qui délimitent les champs d’expérimentation où nous nous construisons.
Pour tenter d’évaluer ou se situe le sujet par rapport à son Œdipe, il semble donc indispensable d’observer son discours, sa vision et ses rapports avec les personnes de l’autre sexe constituant son entourage.
C’est là en effet, que va se rejouer inconsciemment la relation au parent de sexe opposé.
Là où le sujet va rejouer ses désirs, pulsions, frustrations.
En effet, chaque relation que nous entretenons avec