Formes Urbaines, de l’îlot à la barre.
Le Paris Hausmannien. 1852-1882
Les projets pour Paris sont de taille, pour palier l’envergure des nouvelles installations sur un plan financier, Hausmann doit faire intervenir des organismes privés de prêt foncier.
Il cherche à faire disparaitre les quartiers populaires et donner une image moderne à la ville. Tout est configurer dans un réseau, les bâtiments publiques adoptent le style classique et se répartissent dans la totalité de la ville (écoles, administrations, gares etc..) pour les rendre plus accessibles. La ville s’équipe, des réseaux d’eau de gaz et d’assainissement sont mis en place. Les prémices de ce qu’on appelle le zoning voit le jour. Dans toute cette organisation, la question de l’îlot est prépondérante et inévitable. Hausmann s’attaquera à la ville de Paris sur un plan global, pour créer de l’unité dans la ville. Son plan est divisé en trois parties, en fonction du type de financement entre l’état et la ville. (le premier : 50/50 le deuxième la ville paie 2tiers l’état un, et le troisième est à la solde de la ville uniquement)

L’unité d’intervention.
La ville est une unité de fragment. Le but d’Hausmann est d’unifié la ville sans qu’elle soit fragmenté comme les villes géorgiennes de l’époque (ex avec Londres). Le découpage de la ville se fait par vagues. Le quartier Wagram par exemple, prend forme petit à petit, sur quarante ans. Le but de la réorganisation consiste à relier les pôles de vie (basiliques, gares etc..) par un jeu de larges boulevard et de places.
Hausmann s’inspire de la culture classique dans son organisation, il confisque le centre, il ouvre les quartiers bourgeois et insère dans l’ancien tissu, un réseau régulier. Au final, les éléments Haussmanniens s’imbriquent parfaitement au tissu existant.
L’îlot Haussmannien.
La majorité des nouveaux îlots créés par Hausmann ont une forme triangulaire. Les îlots rectangulaires sont en général des îlots résiduels, qui prennent forme sur le