De l’appropriation de l’imagerie révolutionnaire par l’artiste américain Shepard Fairey

Paradigmes et enjeux des arts au 20e siècle II
FAM 1501
Groupe : 40

Travail remis à : Anne Bénichou

Par : Arnaud Grégoire

Université du Québec À Montréal
Le 6 mai 2009
Session d’hiver 2009

De l’appropriation de l’imagerie révolutionnaire par l’artiste américain Shepard Fairey

Les faits
Rapportons les faits quant à la carrière, la production artistique et à l’évolution du discours de l’artiste du début des années 90 à aujourd’hui.
Fairey est issu du milieu contre culturel du skateboard. Ses premières expériences artistiques sont des graphismes pour les planches à roulettes et les vêtements.
Les premières œuvres publiques attribuées à Shepard Fairey apparaissent en 1986 (référence) sous la forme d’autocollants sur lesquels est représenté André Roussimoff star de l’époque du catch français. L’image présente le visage de Roussimoff en gros plan à côté de laquelle est placée la phrase suivante; « André the Giant has a posse » que l’on pourrait traduire par André le géant a un gang. Ces autocollants sont alors largement diffusés à travers les États-Unis par la communauté contre-culturelle.
C’est en 1990, quatre années après le début de sa campagne que Fairey défini sa fonction sociologique dans un manifeste, il prétend alors mener une expérience phénoménologique. Influencé par les théories Heideggériennes, l’artiste consacre son manifeste à la question du rapport humain à son environnement. Il est prudent d’affirmer qu’il n’est pas à l’époque défini comme un artiste « politique ».
En 1993 Fairey fonde sa compagnie Alternate Graphics qui se spécialise dans la confection de t-shirts et d’autocollants.
Les années 1997 à 2003 sont définitives quant à la vocation d’homme d’affaire de Fairey qui dirige à ce moment la firme BLK/MRKT guerilla marketing et accepte des contrats des compagnies Hasbro©, Netscape© et Pepsi©.
En 2003 il fonde la firme studio number