« De l’esclavage des nègres »
Montesquieu : devient célèbre en publiant Les Lettres Persanes. Il voyage beaucoup et s’intéresse à la politique. Il écrit De l’esprit des lois où il théorise la séparation des 3 pouvoirs. Dans le chapitre 15 de cette œuvre, il se fait l’avocat de l’esclavage. 9 petits paragraphes successifs incisifs défendent l’esclavage. Ton déterminé et péremptoire (sans contestation). Les arguments en apparence logiques se détruisent un à un et ridiculisent ainsi par une ironie féroce une pratique inhumaine dont la contestation s’inscrit dans un mouvement général de défense des droits de l’homme.
I. Une apparente défense de l’esclavage o 1ère phrase : intention d’un plaidoyer en faveur de l’esclavage o § 1 : historique, guerres de colonisations et génocide indien, logique« ont du » causalité o § 2 : économique, logiquesystème hypothétique, nécessité du maintient de l’esclavage o § 3 : esthétique, logique tournure consécutive, cause à effet o § 4 : religieux, raisonnement par l’absurde, logiqueimpossibilité « on ne peut » o § 5 : ethnologique, logique par comparaison avec un autre peuple o § 6 : ethnologique, logique par analogie o § 7 : économique, logique « une preuve que » o § 8 : religieux, logique par l’absurde, causalité + hypothèse o § 9 : politique, logique »si…serait » o Grande diversité de domaine envisagé, volonté de convaincre par une logique implacable
II. L’incohérence réelle des raisonnements o Irréel du présent dans la 1ère phrase o § 1 : pas de lien entre génocide et esclavage o § 2 : Le prix de revient des denrées ne justifie pas l’esclavage o § 3 : pas de rapport entre la pitié et la couleur de peau o § 4 : Pas de rapport entre la religion chrétienne et le corps de l’âme. Il usurpe la parole divine sans justification o § 5 et 6 : On ne peut pas fondé la justification de l’esclavage sur une coutume barbare, « les philosophes égyptiens » ironie, ce sont les grecs o § 7 : Commerce triangulaire. Faire cas de l’or