Debout à l’ordre d’apprenti mes sœurs !

V M
Mes sœurs en vos grades et qualités

Si l’on en croit certains philosophes le monde serait comme une forêt où poussent dans une confusion en apparence totale toutes sortes de plantes et d'arbres.

Mais un ordre caché dirigerait ce chaos apparent.

La forêt du genre humain procéderait également de cette même logique avec cette particularité que nous serions des plantes doubles, terrestres et célestes à la fois.

Ainsi, quel que soit le travail auquel nous nous adonnions, métier manuel ou labeur métaphysique, art ou science, réalisation ou spéculation, les fruits de notre travail participent et du Ciel et de la Terre.

C’est cette conscience qui constitue à mon sens un des fondements même de l’apprentissage et qui donne du sens à l’apprenti debout à l’ordre dans le temple…

Conscient d’être ce qui unit le ciel et la terre ; sans doute devrais-je dire ce qui unit la terre et le ciel, l’apprenti se tient debout et droit comme İ.

Tout se passe comme s’il s’agissait de faire circuler l’énergie entre ses racines terrestres et ses racines célestes en quête d’une harmonie à rétablir…

Souvenons nous !

Le futur apprenti doit d’abord traverser une épreuve préalable hors du temple et qui est celle de la terre ; et ce n’est que plus tard au terme d’un cheminement au travers de trois autres éléments qu’il lui sera enfin donné de voir la lumière.

Tout juste sorti des ténèbres symboliques, les repères du nouvel initié demeurent simples :

Sa bavette sera relevée dans un simple souci de protection maximum

Sans mot de passe, dans le silence, ne sachant ni lire ni écrire, son seul repère sera de l’ordre du nombre : 3 pas, 3lumières, 3ans, batteries de 3 temps.

Et même son corps s’inscrira dans cette rigueur ternaire :

Premièrement, .les pieds en équerre

Deuxièmement, la main droite à plat sous la gorge, les quatre droits serrés, le pouce écarté en angle droit formant l’équerre.

Troisièmement,