De son côté, M. Sacrement est plutôt victime de son obsession pour les décorations. D’une part, il n’a rien fait de sa vie. Effectivement, il n’a aucun titre, il n’a pas d’emploi et sa seule occupation c’est de passer toute la journée à compter les personnes qui sont décorées et d’admirer les Légions d’honneur exposées dans les vitrines des magasins de décorations : « Quand il arrivait au bout de sa promenade, il s’étonnait toujours des chiffres : «Huit officiers, et dix-sept chevaliers. Tant que ça! »[..] » «Mais il ressortait après son diner, et il allait considérer les magasins de décoration. Il examinait tous ces emblèmes de formes diverses, de couleurs variées… dans une rumeur de respect. » Il est tellement obsédé par ce sujet au point de connaître les rues où il peut trouver plus de personnes décorées : «Il connaissait les quartiers ou en trouvait le plus ». D’autre part, son obsession pour la décoration l’empêche de comprendre que sa femme le trompe. En effet, il ne se doute pas de l’intérêt soudain que M. Rosselin porte à son égard parce qu’il le considère comme un ami qui va l’aider à être décoré donc à réaliser son rêve : « M. Rosselin, le député, semblait maintenant s’intéresser beaucoup à son succès, et il lui donnait même une foule de conseils pratiques excellentes. », « Or, un jour, comme il venait déjeuner chez son ami ( il mangeait souvent dans la maison depuis plusieurs mois) […].Il prend «la mission » que Mr le député lui a chargée comme «une faveur » alors que c’est une ruse pour l’éloigner de la maison. De même, le soir de son retour à Rouen, il entend des voix dans la chambre de sa femme et il trouve une veste noire sur laquelle est accrochée une Légion d’honneur, mais il croit Mme Sacrement qui lui dit que c’est la sienne à cause de son obsession «Elle dut avoir grand’peur, car il l’entendit sauter du lit et parler seule comme dans un rêve…secouant les meubles dont les verreries sonnaient. ». Finalement, à cause de son obsession, la vie de M.