Decrochage
Kamélia
L3 EEM
Option: Les politiques territoriales de jeunesse
1)Joel Zaffran, professeur en sociologie, tente de nous expliquer, selon lui, pourquoi les adolescents ne se dirigent ils pas vers les structures d'activités proposées par les collectivités locales.
Ainsi, il nous explique qu'à partir de 12ans, on peut observer une chute des frequentations des structures des loisirs, car d'abord les activités sont issues d'une vision “adultocentrée”, de ce fait les activités choisies correspondent non pas aux adolescents mais aux adultes qui les mettent en place et parfois sans leur demander leur avis, car trop souvent jugé irresponsables et irrationnels.
Mais il mets en avant une autre réponse, qui soulève la question du temps libre. Selon lui, les politiques jeunesses proposent des activités beaucoup trop encadré pour les temps dit “ libre” des adolescents. En effet, les temps de loisirs proposés aux adolescents pour occuper leur temps libres s'assimilent beaucoup trop pour les adolescents à la forme scolaire.
Ainsi, il compare les temps libres durant les années 1960, où le temps scolaire ne débordaient pas sur les autres temps libres des enfants, alors qu'aujourd'hui, la multiplication des activités periscolaire, et la diversité des loisirs, sert davantage à rassurer l'angoisse des parents, car l'idée vehiculée est que la réussite s'acquiert non pas seulement à l'école, mais aussi hors de l'école.
Le seul aspect sur lequel l'ecole n'a plus autant d'emprise, aujourd'hui, est dû aux supports technologiques.
Il finit en expliquant que la société ne laissait pas suffisament de temps libre aux jeunes, car contrôler ce temps, c'est contrôler l'espace de deviance des jeunes. Pour l'auteur, les jeunes ont besoin de faire l'experiences de l'oisiveté et du temps libre pour se contruire.
2)Édith Maruéjoul, dans son article, établie une recherche sur la mixité à l'épreuve du loisir des jeunes dans trois communes. Pour cela,