Delocalisation au maroc
[pic]Une étude présentée par l’Organisation pour la coopération et le développement en Europe (OCDE) révèle des chiffres très honorables pour le Maroc. Ainsi, le royaume arrive en troisième position derrière l’Estonie et la Chine dans la progression des emplois créés par les délocalisations (offshoring) en 2003. Cela, sachant que le Maroc a vu ce type d’emplois progresser de 60%, alors que les deux premiers ont connu une progression respectivement de 70 et 67%.
D’autre part, il y a le rapport McKinsey. Une étude, qui s’est focalisée entre autres sur les piliers de croissance (et de relance) par secteurs économiques au Maroc. En d’autres termes, et entre autres, l’identification et le diagnostic des tendances sectorielles les plus potentielles dans le court et moyen termes. Là encore, les conclusions apportent de bonnes nouvelles pour le Royaume, désignant l’offshoring parmi les nouveaux métiers (de délocalisation de services), qui constituent des moteurs de croissance.
Géographiquement et selon l’étude McKinsey toujours, le Maroc fait partie du « Peer Group », c’est-à-dire le groupe d’Etats formant la « Ceinture de proche délocalisation » par rapport au marché européen.
En revanche, le Maroc présente certaines insuffisances sur certains registres comme l’énergie, les taxes et avantages fiscaux, ainsi que la taille économique du marché local. Sur ces derniers points, le rapport McKinsey est sans équivoque : les capacités du Maroc s’inscrivent tout juste dans la moyenne de ses compétiteurs. Solution préconisée par l’étude en question : la nécessite d’une politique volontariste pour démarquer le Maroc par rapport à ses concurrents.
La délocalisation économique est le transfert