« Demeure seul, ou alors, si tu choisis l’amitié, accepte l’ami tel qu’il est. »
Il ne peut certes pas bien s’entendre avec tout le monde.
Mais comme l’a dit Bechar Ibn Burd, « Demeure seul, ou alors, si tu choisis l’amitié, Accepte l’ami tel qu’il est. »
Dans notre société, on cherche abusivement à contrôler le comportement des autres, à ne plus les accepter tels qu’ils sont, à essayer d’en faire ce que nous nous voudrions qu’ils soient. Dans une première partie, nous expliquerons que si nous n’adhérons pas aux idées d’autrui, autant vivre seul en ermite. Puis, dans une deuxième partie nous verrons comment un vrai ami accepte son compère comme il est, avec ses qualités et ses défauts.
Il faut tout d’abord garder à l’esprit que nous sommes tous différents, mais que cela ne veut pas dire qu’une personne vaille mieux qu’une autre. Nous avons tout à apprendre de notre prochain. Si nous ne sommes pas capables de le comprendre, que nous préférons dicter aux autres leur conduite ou même leur façon de penser, c’est que nous ne sommes pas faits pour la cohabitation.
Ne pas arriver à vivre avec les faiblesses des autres et chercher à tout prix à les reprendre dans tous leurs actes peut être causé par un excès d’estime de soi. A nous croire tellement parfait et supérieur aux autres, nous les corrigeons sur tout pour les façonner à notre image. Mais dans ce cas-là, autant rester à l’écart, car si l’on se base sur une idée de « on n’est jamais mieux servi que par soi-même», il ne sert à rien de faire souffrir autrui en voulant les changer alors que nous sommes visiblement bien qu’en notre seule propre compagnie.
Puis, il ne faut pas oublier que seul nous ne sommes rien. Ce sont nos différences qui apportent des sujets de conversations, qui mettent du piment dans nos