demontage des arguments souvent avances par les operateurs
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Les arguments les plus souvent avancés par les opérateurs sont-ils fondés ?
1) « Le déplacement des antennes ne permet pas d’assurer la couverture » :
Pur produit de mauvaise foi, on sait très bien que les trois opérateurs ont un maillage différent et qu’ils arrivent tous à couvrir le territoire avec des politiques de couverture différentes et des sites différents. Donc il n’y a pas un site adéquat pour couvrir un territoire, ni une façon unique de le couvrir, mais bien plusieurs. La conciliation de la téléphonie mobile avec la santé humaine demande quelques efforts d’aménagement de la part des téléphonistes qu’ils sont tout à fait capables de fournir (tant sur le plan financier que logistique ils ont largement les moyens).
Rappel : Ce sont les opérateurs qui ont une obligation de couverture, pas les maires ; il incombe aux premiers de tenir cet engagement en fonction des contraintes qui leurs sont imposées. D’autant plus que le seuil de réception d’un téléphone portable est de 0,001 V/m : il y a donc de la marge !
2) « Si nous déplaçons nos antennes, on ne pourra plus passer d’appel d’urgence » :
Faux, faux, et archifaux : pour passer un appel d’urgence il suffit qu’un seul des trois opérateurs passe. Ce n’est pas parce que l’opérateur, dont un utilisateur « λ » est client ne passe pas, que ce même utilisateur « λ » ne pourra pas passer d’appel d’urgence en cas de situation vraiment grave, un autre opérateur prendra le relais de cet appel urgent.
3) « Nous ne pouvons garantir que l’éloignement des antennes engendrerait une baisse du champ électromagnétique » :
Faux, s’il n’y a pas de modification de puissance de l’émetteur il n’y a aucune raison que le champ augmente puisque plus on s’éloigne d’une antenne plus le champ électromagnétique diminue. p. 1
Il existe d’ailleurs une formule qui permet même de prévoir et de calculer les champs en V/m en fonction de la distance de l’antenne si l’on connait la puissance