Critique de film :
"Depuis qu'Otar est parti" un film…. …. Surprenant !
Un film tourné en Géorgie, inspiré d'une histoire vraie, mettant en scène les relations entre 3 femmes surprenantes à la fois par leur charisme, leur caractère et par leur qualité de vie, mis en place par la première scène muette par le jeu des regards qu'il y a tout au long du film.
Une grand-mère, Eka, vivant avec sa fille Marina et sa petite-fille Ada, attendant à chaque instant, lettres et appels téléphoniques de son fils Otar, parti vivre à Paris. Eka montre une grande différence dans ses rapports avec ses enfants, mais aussi avec sa fille et sa petite-fille. La réalisatrice explique la nature jalouse de Marina en le faisant ressortir tout au long du film. La petite-fille Ada, qualifiée d'intellectuelle, suit les traces de son oncle Otar, avec son goût pour les études et plus particulièrement pour le français et la France, une passion familiale.
Le début manquant d'action, qui peut sembler long et ennuyeux, finit tout de même par rebondir à l'annonce de la mort d'Otar faîte à Marina et Ada. Celles-ci souhaitant le cacher à la grand-mère, continuent à faire vivre Otar dans des lettres écrites par leur soin. Un mensonge qui a prit une ampleur telle, que la grand-mère décide de partir pour connaître la vérité, qu'elle découvre grâce au voisin d'Otar. Eka décide alors, pour sa paix intérieure de dire à Marina et Ada qui l'accompagnent, qu'Otar est parti en Amérique, prolongeant ainsi le mensonge.
Un scénario qui paraît un peu banal, mais qui ne l'est pas totalement. Ce film nous livre la réalité d'un pays de l'Est – la Géorgie – appauvri par la chute de l'URSS. Il nous apprend aussi beaucoup sur les relations parent-enfant.
Ce film a un petit côté documentaire qui n'est pas déplaisant et que l'on doit a la réalisatrice, qui est spécialisée dans ce genre de film.
Ce film est à voir, mais il peut rester long et ennuyeux pour un adolescent bien qu'il soit