Des mercantilistes aux classiques, ruptures et continuités dans l'analyse.

2331 mots 10 pages
« Il paraît donc évident que le travail est la seule mesure universelle, aussi bien que la seule exacte, des valeurs, le seul étalon qui puisse nous servir à comparer les valeurs de différentes marchandises à toutes les époques et dans tous les lieux. » Dans cette citation, Adam Smith (Classique) marque une rupture entre son école de pensée et celle des Mercantilistes.
Les Mercantilistes et les Classiques sont deux écoles de pensées souvent considérées comme opposées. Les Classiques étant la continuité des Physiocrates et ces derniers ont basés leur analyse dans l’objectif d’être anti-Mercantilistes. Mais nous pouvons tout de même trouver des continuités entre l’analyse des Mercantilistes et celle des Classiques.
Beaucoup de questions se posent autour de ces écoles de pensées contradictoires. De ce fait, quelle continuités ou ruptures y-a-t-il dans l’analyse des mercantilistes aux classiques ?
Pour répondre à cette question nous présenterons l’école Mercantilistes et l’école Classique ainsi que celle des Physiocrates, nous étudierons leurs analyses puis nous comparerons leurs pensées. I- Les mercantilistes et les classiques. A- Les mercantilistes 1- Présentation
On dit que le Mercantilisme, en quelques sortes, est « la théorie de l’enrichissement des nations par l’accumulation de métaux précieux ».
Les Mercantilistes, croient en la richesse monétaire et les métaux précieux. L’or et l’argent, eux-mêmes, constituent la richesse. Seulement, Adam Smith va remarquer une confusion entre « monnaie » et « capital ». Car pour les Mercantilistes, la monnaie est essentielle, c’est-à-dire qu’elle est condition première à tout développement, et sans laquelle l’activité commerciale ne saurait être stimulée.
Ensuite, selon eux, l’Etat doit jouer un rôle dominant dans l’activité économique. Il doit diriger la Nation dans son effort d’accumulation des métaux précieux. Egalement, l’Etat doit avoir une politique expansionniste, car il peut y avoir une

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