Des relations sans dominations ni pouvoirs sont-elles possibles ?
“Quiconque nourrit un homme est son maître” a dit Jack London.
Tout système social se base avant tout sur les relations humaines. Il est donc intéressant de savoir si la nature des relations auxquelles chacun participe est «pure» ou bien «corrompue» par des rapports de domination et de pouvoir.
De nombreux types de relations sont possibles. Les plus évidentes, les plus parfaites, sont les relations mathématiques, qui ne subissent aucun problème n’ayant d’autres fin que d’exister en soi. Ces relations n’ont néanmoins aucun intérêt pour le sujet. Les relations d’homme à homme sont les relations les plus communes, elles apparaissent comme les plus évidentes au sens commun. Elles s’expriment de manière très simple, généralement par la parole mais peuvent aussi s’exprimer par des actes physiques (un signe de main par exemple). Les relations peuvent également avoir de plus grandes dimensions : les relations entre hommes (ou groupes d’hommes) et l’Etat incarnent un sujet de réflexion intéressant car elles reflètent le rapport qu’a le peuple avec son gouvernement. De même, il existe des relations entre États (ou nations) suivant chacun leurs propres règles.
Une relation est lien unissant un objet où une personne à autre. Le pouvoir du verbe pouvoir qui signifie "avoir la capacité ou "avoir la «possibilité" de faire. Le pouvoir est donc un moyen de domination. La domination est où, un être et bien souvent un groupe est en position d'imposer, par tout moyen à sa convenance (y compris la force) : ses idées, sa loi, vérité ou croyance voire simplement son bon plaisir.
Dans une première partie, nous aborderons l’aspect de domination et de pouvoir des relations. Puis dans une seconde partie, nous verrons qu’il existe de nombreuses relations que l’on pourrait qualifier de “pures” (séparées de tout pouvoir ou domination). Enfin, dans une troisième et dernière partie, nous étudierons pouvoir et