Des ressources naturelles et des crises
Il n’y a pas de définition officielle internationale des ressources naturelles, mais la typologie des trois éléments que sont la terre, l’air et l’eau fait loi. On distingue également le vivant du non-vivant, et les ressources renouvelables des non-renouvelables. On y a ajoute ensuite les différentes sources d’énergie, c’est-à-dire le mouvement de certaines ressources (le vent ou la force des marées) ou encore le soleil. Ainsi, l’eau, les forêts, les ressources minières, les sols, les ressources halieutiques, … mais aussi le soleil, le vent et la force des marées sont des ressources naturelles. La biodiversité est définie comme la diversité naturelle des organismes vivants. Elle constitue la « ressource des ressources » car sans cette diversité, la qualité et la quantité des trois éléments est mise en danger, et donc la qualité et la quantité de toute les autres ressources. Quand on parle de ressources extractives, on pense au charbon, au pétrole, aux diamants, à l’or, au coltan, … Les ressources extractives sont les ressources minérales qui sont généralement extraites de la terre (ou des mers) pour les besoins de nos sociétés. L’eau des nappes phréatiques peut par exemple être considérée comme une ressource extractive qui a contribué à l’élaboration de notre modèle de développement.
Et justement, quel est-il, ce modèle de développement ? S’il nous fallait le caractériser en trois adjectifs, ceux-ci pourraient être : économique (et financier), mondialisé, et illimité.
Economique (et financier) tout d’abord : les dimensions politiques, scientifiques, culturelles, sociales ou encore environnementales y sont secondaires… Le système occidental qui tend à se généraliser sur la planète est un modèle où « celui qui a le pouvoir est celui qui a l’argent