Descartes

492 mots 2 pages
Nous avons étudié dans un premier article la psychologie de Descartes, et nous, y avons vu que le grand novateur français la réduit à l'étude d'une âme dont, selon. lui, toute la nature est de penser. D'autre part, le mécanicisme dont est imbue la physique cartésienne .réduit la notion du corps humain à celle d'une masse étendue capable de mouvement. Des textes mêmes du. Philosophe, entre l'âme pensante et le corps-machine, nous avons vu surgir une opposition, irréductible ; l'union de l'une à l'autre, indéniable en fait, jugée inconcevable par Descartes lui-même, pose un problème insoluble. Dans une deuxième étude nous avons suivi l'évolution du spiritualisme et du- mécanicisme cartésiens. Nous avons vu sortir, par voie de conséquence, de celui-là l'idéalisme, de celui-ci, à l'aide de quelques éléments nouveaux, le caractère positiviste de la philosophie moderne, ou, ce qui est équivalent, l'agnosticisme en métaphysique. Descartes reconsidère tout ce qu'il sait au cours de méditations métaphysiques ; tout objet, toute chose et toute pensée devient alors faux et illusoire.
Or, puisque tout est illusoire, il se demande comment savoir avec certitude qu'il existe lui-même, qu'il n'est pas lui-même néant. Pour Descartes, le simple fait de se poser cette question l'amène aussitôt à une réponse certaine : « je pense, donc je suis ». Il jugea cette phrase comme le premier principe incontestable de la philosophie qu'il cherchait. Il établit ensuite le concept de dualité de l'âme et du corps : ce qui fait être un humain, c'est son esprit ; cette « substance dont toute l'essence) ou la nature n'est que de penser, et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni d'aucune chose matérielle ».
Puis il en vient à se dire que la perfection de ce savoir acquis (_cogito, ergo _sum) venait de quelque chose d'extérieur à lui-même. Il émit alors l'idée que les éléments de la nature étaient existants, et comprit que sa propre conscience lui avait été insufflée par la nature, par

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