descartes
Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont.
René Descartes, Discours de la Méthode, Première partie Résumé : Descartes ouvre le Discours de la Méthode en partant de ce constat simple : chacun a du bon sens, c'est-à-dire chacun a de la raison. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien.
René Descartes, Discours de la Méthode, Première partie Résumé : Descartes s'explique avec un exemple : quelqu'un qui avancerait lentement, mais dans le bon chemin, irait bien plus loin que quelqu'un qui avancerait rapidement, mais en s'éloignant du chemin. Je savais que les langues, qu'on y apprend, sont nécessaires pour l'intelligence des livres anciens ; que la gentillesse des fables réveille l'esprit ; que les actions mémorables des histoires le relèvent, et qu'étant lues avec discrétion, elles aident à former le jugement ; que la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés, qui en ont été les auteurs, et même une conversation étudiée, en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées ; que l'éloquence a des forces et des beautés incomparables ; que la poésie a des délicatesses et des douceurs très ravissantes ; que les mathématiques ont des inventions très subtiles, et qui peuvent beaucoup espérer, tant à contenter les curieux qu'à faciliter tous les arts, et diminuer le travail des hommes ; que