Description de la mesure de la glycémie capillaire
Ce matin, en fin de matinée, je me rends dans la chambre d’une des résidentes que j’ai à ma charge pour effectuer une glycémie capillaire. Nous avions remarqué que lors de sa toilette quotidienne, cette résidente était pâle. J’ai donc vérifié son taux de sucre présent dans le sang pour voir si elle n’était pas en hypoglycémie. Pour vérifier cela, j’ai donc préparé au préalable sur le guéridon de soin un container pour les DASRI, une solution hydro-alcoolique, une paire de gants non stériles à usage unique, un sachet plastique, de la biseptine, un haricot dans lequel j’y dépose un lecteur instantané de glycémie, une bandelette compatible avec le lecteur, un auto-piqueur à usage unique et des compresses. Je vérifie les dates de péremption de l’intégrité des emballages.
Je pénètre donc dans sa chambre, préviens la résidente de l’acte que je vais lui faire. Je fais une friction à la solution hydro-alcoolique et enfile la paire de gants non stérile présente sur mon guéridon de soins. J’ouvre ensuite l’emballage des compresses, en prend une et l’imbibe de biseptine sans mettre en contact le flacon avec la compresse pour éviter de la contaminer. Je désinfecte ensuite le doigt de la résidente à l’endroit où je prévois de la piquer, c’est-à-dire sur le 4ème doigt. J’insère ensuite la bandelette dans le lecteur puis je prends l’auto-piqueur pour l’ouvrir et la piquer au 4ème doigt sur le côté afin de préserver la sensibilité. J’élimine l’auto piqueur dans le container pour les déchets d’activités de soins à risques infectieux puis me muni du lecteur de glycémie. J’appui légèrement sur le doigt pour faire sortir un peu de sang et le recueil sur la bandelette. J’attends ensuite que le lecteur de glycémie m’affiche le résultat qui sera de 0,83 g/L. J’élimine ensuite la bandelette dans le container a DASRI. Je prends une nouvelle compresse sur laquelle je mets de la biseptine (=antiseptique) pour essuyer la zone prélevée.