description du centre georges ponpidou
7 niveaux de 7500m2 chacun, dont 2 niveaux de sous-sol, soit 45 000 m2.
L’ossature métallique du Centre, son « squelette » en quelque sorte, est rejeté vers l’extérieur, ce qui lui donne cet aspect très caractéristique, d’où certaines critiques de « raffinerie de pétrole » en plein centre de Paris
Elle est conçue comme un jeu de construction géant. Elle est peinte en blanc, composée de poteaux, poutres, gerberettes…
Les gerberettes sont les pièces maîtresses de la construction, font 8 mètres de long et pèsent 10 tonnes.
Toutes les circulations verticales, fluides et personnes, sont à l’extérieur, sur la façade du Centre (« la Chenille »). La volonté des architectes est de consacrer ainsi la totalité de la surface intérieure aux expositions et aux activités culturelles.
Il y a une volonté des architectes de « tout montrer », y compris ce qui le fait fonctionner : les tuyaux, les circulations. C’est à la fois un jeu et une provocation. Les façades du Centre correspondent à la volonté d’ouverture des deux architectes. Elles se composent de très grands panneaux vitrés qui s’ouvrent largement sur l’espace urbain. Partout dans le bâtiment, le visiteur a une vue sur l’extérieur.
Mais de la même manière, l’intérieur de Centre est visible de l’extérieur. Selon la lumière, le moment de la journée, les façades reflètent le ciel ou la ville. La « Piazza » (la Grande Place), occupe la moitié de l’espace destiné à la construction. La façade du centre est largement ouverte sur elle et donne à voir par le jeu de la transparence, l’intérieur du bâtiment.
Elle fait le lien entre le Centre et la ville. Dans ce quartier très dense, elle est un grand poumon qui fait respirer la ville. La vue y est dégagée. On peut s’y asseoir, s’y retrouver, et bien souvent des spectacles de rue s’y déroulent, attirant la foule.
Elle est conçue comme un plan incliné : on peut ainsi du haut voir l’intégralité du bâtiment sans lever les yeux. Elle amène doucement le