Description
Artifices comptables, artifices politiques, artifices économiques, toute la panoplie d’expédients à la petite semaine est de sortie pour tenter de faire croire que le gouvernement n’est pas en surplace frénétique et agité et qu’il y a bien une direction à la gigue nerveuse qu’il impose au pays.
Et il suffit de revenir sur quelques unes des récentes annonces tonitruantes et de les mettre en face de la réalité pour se rendre compte de l’écart. Je ne reviendrai que très rapidement sur les soi-disant économies que l’État aurait faites. Entre les dépenses publiques de l’État central qui continuent de grimper, et celles des collectivités territoriales qui explosent carrément, on peut se dire que la réduction des achats de trombones, de papier et de cartouches d’encre n’a pas suffi à compenser les milliers d’emplois « aidés » (i.e. subventionnés), les renouvellements enthousiastes de départs à la retraite ou les embauches via tous les types de contrats possibles dans la fonction publique (territoriale ou hospitalière notamment). Bref, l’austérité a durement frappé les fournitures et la papeterie, mais on reste loin du compte.
Pour ce qui est des autres réformes, celles claironnées à droite et à gauche, le comique de la situation échappera probablement au contribuable, au consommateur, au citoyen directement impacté. Le choc de simplification n’a pour le moment choqué que par son manque d’ambition. Les petits et gros camouflages