Au début du XX ème siècle, la production industrielle était de mauvaise qualité. En effet, avec William MORRIS, étaient industrialisées des formes artisanales non adaptées à cette production industrielle. Ce n'est que dans les années 1920 que les objets acquièrent une qualité esthétique et une commodité comme les objets produits artisanalement. Plusieurs mouvements, notamment le Bauhaus, promouvaient une certaine modernité. Mais qu'est-ce que la modernité ? De quelle manière prend-elle forme à cette période ? Il va être intéressant de comprendre ceci à travers la rupture avec les règles préétablies, et une approche fonctionnelle du design.

I-Rupture avec les règles préétablies

> « modernité » : « moderne » = qui ne s'inspire pas des réalisations antérieures par les principes, règles établies → nouvelle facture, quelque chose d'inédit.
> révolution industrielle : production d'objets artisanaux en série = problème, mauvaise qualité car formes non adaptées > nouveauté dans l'association des matériaux en contraste → modernité notamment dans l'utilisation du métal dans l'architecture : ex : Hotel Tassel de Victor HORTA, 1893▲ (art nouveau), Usine des turbines de Peter BEHRENS, 1909 ▼ et plus tard dans le mobilier de Marcel BREUER.

> rejet de l'imitation pour un retour à des sources de simplicité, d'authenticité et de solidité : Werkbund(association d'artistes, artisan, ingénieur, architecte...) > réunion de tous les arts : ornement plus surajouté, mais en continuité de l'architecture « La décoration tient à l'édifice, non comme le vêtement, mais comme les muscles et la peau tiennent à l'homme. » Viollet LE DUC.
Synthèse, fusion de l'art et l'architecture avec le groupe De Stijl : ex : Fauteuil rouge jaune et bleu de Gerrit RIETVELD ►
→ Art pour tous

> rupture du volume → interpénétration des espaces intérieurs, et extérieurs autant dans l'architecture que dans le mobilier (avec jeu de vide/plein, et par l'utilisation du verre, et le croisement des