Desproges
A lire avec recueillement.
Âmes féminines sensibles s'abstenir !! De l'accueil de nos soeurs à nos travaux La femme, nom féminin du latin femina, peut être définie comme un être humain de sexe non masculin. Cette définition toute nimbée de délicatesse et de circonspection peut sembler quelque peu restrictive. Nous pourrions ajouter que la femme est une substance matérielle organique composée de nombreux sels minéraux et autres produits chimiques, parés de noms gréco-latins comme l'hydrogène ou le gaz carbonique, qu'on retrouve également chez l'Homme, mais dans des proportions qui forcent le respect.
Diversement amalgamés entre eux, en d'étranges réseaux cellulaires dont la palpable réalité nous fait appréhender l'existence de Dieu, ces tissus du corps féminin forment les viscères. Certains sont le siège de l'amour.
La femme est beaucoup plus que ce mammifère inférieur qu'on nous décrit dans certaines loges misogouines phallocratiques. La femme est l'égale du cheval. Et de même qu'il ne peut pas vivre sans cheval, l'Homme ne peut pas vivre sans femme. Comme le cheval, la femme permet à l'Homme de s'accrocher derrière pour labourer jusqu'au fond du sillon ; de semer sa graine, je voulais dire …
La femme a-t-elle une âme ? Il est encore trop tôt pour répondre à cette question avec certitude. Tout ce qu'on peut dire avec une marge d'erreur infime, c'est que la nuit sera fraîche mais, à mon humble avis, c'est sans rapport avec le problème de l'existence de l'âme chez la femme.
Et d'abord, qu’est-ce que l'âme ?
Selon Teilhard de Chardin et mon coiffeur, l'âme est un corps nébulo-gazeux voisin du prout. Sigmund Freud, pour sa part, affirme dans son édition de 1896 de « l'Annuaire des refoulés » que l'âme pèse 21 grammes, ce qui exclut évidemment la restitution de notre âme à Dieu par La Poste avec un timbre à 3 francs ; toute surcharge au-dessus de 20 grammes étant taxée aux frais du destinataire, c'est-à-dire,