Deuil et mélancolie chez freud
· « Freud décrivant le tableau symptomatique de la mélancolie caractérisée, d’un point de vue psychique, « par une humeur profondément douloureuse, un désintérêt pour le monde extérieur, la perte de la faculté d’amour, l’inhibition de toute activité », avec autodépréciation, mésestime de soi, accusation – en somme, un « tableau de délire de petitesse ». Il apparaît que les quatre premières caractéristiques s’appliquent aussi au deuil, alors que le cinquième et dernier trait est l’élément distinctif de la mélancolie ».· « En quoi consiste donc le travail que le deuil accomplit ? Je crois qu’il n’est pas excessif de le décrire comme suit : l’épreuve de la réalité a montré que l’objet aimé n’existe plus et elle somme alors l’endeuillé de soustraire toute sa libido de ses attachements à cet objet. […] Mais sa mission ne …afficher plus de contenu…
À l’issue de ces sept jours, l’endeuillé doit recoudre les vêtements en prenant soin de laisser visibles les coutures de la reprise ».· « Psychiquement, la mélancolie se caractérise par une humeur profondément douloureuse, un désintérêt pour le monde extérieur, la perte de la faculté d’amour, l’inhibition de toute activité et une autodépréciation qui s’exprime par des reproches et des injures envers soi-même et qui va jusqu’à l’attente délirante du châtiment. »· « Chacun des souvenirs et des espoirs qui liaient la libido à l’objet est repris et surinvesti jusqu’à ce que la libido se détache de lui. La raison pour laquelle ce compromis – l’observance détaillée de l’injonction de la réalité – est si extraordinairement douloureux n’est pas facile à