Deux élèves de 1èreSTMG ont choisis de traiter le travail d'invention. Suite à cet examens, ils débattent de leurs goûts et leurs attentes en matière de romans.

« Alors comment c'est passé ton épreuve ? » « Plutôt bien, et toi ? » « Aussi, j'ai parlé des héros dotés de grandes qualités humaines, car ils reflètent la réalité et peuvent inciter à devenir meilleur. « Ton idée est juste, mais j'ai fait tout autrement, je pense plutôt que les personnages montrés sous un jour défavorable sont davantage intéressant, car l'intrigue devient plus fascinante, et parfois il s'avère que ces personnages peuvent refléter des comportements adoptés par un bon nombre de personne appartenant à notre etourage. Celles-ci peuvent ainsi se sentir mieux et découvrir une certaine complaisance à se comporter ainsi . » « Tu n'as pas tord, mais je suis d'un autre avis, un exemple : Bardamu dans Voyage au bout de la nuit. Au départ on comprend que c'est un lâche, lui même en ai conscient. Il va fuir son pays (en effet il ne fait que voyager de pays en pays) pour échapper à cette vision de la guerre omniprésente mais il va très rapidement prendre conscience que celle-ci est partout. De nombreux évènements atroces vont le décourager. Mais malgrés tout, il va décider de servir son pays, d'aider les personnes dans le besoin (il finit ses études de médecines) et va exercer cette profession dans un quartier assez pauvre, n'attendant rien en retour : ni argent ni même de la reconnaissance. Il était au départ un lâche et devient un héros, je trouve que c'est davantage touchant et proche de la réalité. » « Oui, mais je ne vois pas la réalité comme tu l'as perçoit. Je ne trouve pas ton idée mauvaise, mais je préfère mieux lorsque l'histoire des personnages ne se finit pas toujours bien, en effet lorsque c'est une fin tragique. Comme pour Quasimodo, dans Notre-Dames de Paris, il est physiquement monstrueux mais à l'intérieur bon. Au départ, il obéit à son maître et fait ce qu'il