Deux questions
1. Comment Stendhal nous présente-t-il son héros?
2. Que veut-il que nous pensions de lui et de la guerre ?
(1) Dans le premier paragraphe, Stendhal ne nous présente pas son héros d’une façon directe. En fait, il n’y a guère de description sur ce personnage. La seule trace qui prouve l’existence de cet être humain est son action de regarder. Stendhal a étalé une scène d’une guerre sanglante et nous le fait voir par les yeux de son héros, Fabrice del Dongo. Selon les verbes de perception visuelle, comme par exemple « voir », « remarquer », « regarder », on voit que ce protagoniste, qui est corporellement sur le champ de bataille, n’est vraiment pas moralement engagé dans ce combat. C’est un spectateur, à l’instar de nous.
Dans le deuxième paragraphe, Stendhal décrit la pensée et les sentiments de Fabrice, ce qu’il pense de la guerre qu’il a vue de ses propres yeux. Relevons les passages comme références : « ah, m’y voilà donc au feu ! se dit-il. J’ai vu le feu ! Se répétait-il avec satisfaction. Me voici un vrai militaire. ». Conformément à cette satisfaction et cette ardeur, notre prétendu héros espère aspire vraiment à devenir un héros chevaleresque, un vrai guerrier qui combat pour la gloire et la liberté. Cependant, en voyant les armes, « les boulets » et « la fumée blanche de la batterie », en entendant des décharges et le ronflement produit par les coups de canon, il a perdu sa conscience, « il n’y comprenait rien du tout ». Donc, on remarque ici une transformation de ses pensée et un contraste de ses sentiments, de conscient à sans y rien comprendre, d’un enthousiasme un peu naïf à une perplexité. Comme ce que dit le narrateur, « il faut avouer que le héros était fort peu moins héros en ce moment. ». on trouve aussi de ce contraste que ce héros est un homme idéaliste, donquichottesque. Il a un rêve ambitieux sans considérer ce qu’est la réalité et comment y parvenir. Par conséquent, il est freiné devant ses