Deux êtres qui s’aiment sont plus unis par les larmes que par la joie
L’amour... Nous rêvons tous d’aimer et d’être aimé, c’est la plus belle chose qui existe au monde. L’amour, c’est le rêve, c’est planer et ne jamais vouloir atterrir. C’est aimer sans rien attendre en retour. Un attachement désintéressé à une valeur, à un idéal. Mais l’amour, c’est aussi savoir être présent l’un pour l’autre, dans les bons comme dans les mauvais moments. Quand nous aimons vraiment, ce lien qui lie deux êtres ne peut être rompu. L’amour résiste à tout. Et ceux qui arrivent à rester soudés, unis malgré les obstacles de la vie, en ressortent inévitablement plus forts. C’est ce qu’exprime par exemple Jean Filiatrault lorsqu’il dit : « Deux êtres qui s’aiment sont plus unis par les larmes que par la joie », notant l’idée que les incidents de la vie peuvent être bénéfiques à l’amour. Nous pouvons donc nous interroger avec lui sur l’influence profitable que les moments malheureux ont sur l’amour qui unit deux personnes, puis explorer les aspects négatifs que génère cette idée pour enfin aborder la question de la responsabilité de chacun dans la conception que tout le monde se fait de l’amour. La passion, le feu qui unit deux êtres ne devrait jamais se consumer face aux obstacles de la vie. Les moments malheureux rapprochent plus les êtres qui s’aiment que les moments heureux. C’est ce que nous remarquons, par exemple, au niveau du lien unissant les parents d’un enfant. C’est dans les moments de tristesses, comme la perte de celui-ci, que la mère et le père renforcent les liens de l’amour qui les unissent. L’un a besoin de l’autre, car ils ne peuvent gérer cela tout seul. Ils ont le soutien de l’autre, une des plus belles preuves d’amour. L’enfant est un projet commun, qui ne se fait sans l’autre. Alors lorsque nous perdons l’enfant, il est nécessaire d’être toujours avec l’autre. La perte d’un enfant, c’est un rêve qui ne se réalise pas, une grande déception et une réelle douleur, que seul à deux nous pouvons