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L'industrialisation, au XIXème siècle, voit la naissance du monde ouvrier.
Cette nouvelle catégorie sociale mène également de nombreuses luttes, sociales et politiques pour améliorer ses conditions de travail et de vie.
Les principales caractéristiques du monde ouvrier sont :
1830-1880 : la naissance du monde ouvrier !
De la campagne à la ville, le XIXème siècle voit la construction d'usines et d'ateliers, qui emploient une main d'œuvre nouvelle. Celle-ci vient souvent des campagnes, si bien qu'un véritable exode pousse les paysans vers la ville. Certains ouvriers alternent, au gré des saisons, le travail agricole et le travail en atelier.
Il y a des conditions de vie et de travail difficiles. Les conditions de travail de 1,2 millions d'ouvriers varient suivant le savoir-faire de chacun mais sont, en général, difficiles. Les manufactures embauchent parfois des familles entières, (Mari, femme et enfants), rapportent ainsi un salaire qui, pour l'essentiel, est consacré à l'alimentation.
1880-1930 : les luttes et les cultures ouvrières !
La culture ouvrière, fait augmentée le nombre d'ouvriers : ils dépassent 5 millions en 1912. Cette nouvelle population se fixe dans les périphéries des villes. Une culture ouvrière se forme, celle des quartiers populaires, ou plusieurs journaux soutiennent la « classe ouvrière », comme l'Humanité.
Il y a de nombreuses luttes, et le travail est de plus en plus fragmenté. Les premières chaînes apparaissent. On assiste alors au développement d'un mouvement ouvrier organisé, (le premier syndicat, la CGT, naît en 1895). Celui-ci mène de nombreuses luttes pour défendre ses revendications. Il reçoit le soutien de partis politiques. Des lois peu à peu encadrent les relations entre ouvriers et patrons.
1930-1975 : l'apogée du monde ouvrier !
Les ouvriers sont de plus en plus nombreux. Après la crise des années 30, le nombre d'ouvriers progresse encore et atteint un total de 7 millions en 1931.
DEUXIEME PARTIE :