La communication et ses acteurs

Devoir 01

Première partie

Question 1 :

Pour comprendre ce que Tocqueville évoque à propos du despotisme dans ce texte, définissons d’abord ce terme : à l’origine, le despotisme est le pouvoir qu’exerce le père sur ses enfants, qui leur donne une marche de conduite à suivre.
De nos jours, le despotisme est définit comme un pouvoir détenu par un homme (le despote) qui gouverne avec une autorité absolue et autoritaire, sans respecter quelconques lois. Nous pouvons résumer cela à une sorte de dictature.

Dans ce texte, l’auteur ne considère pas le despote qu’il cite comme une personne qui détient un pouvoir mais comme une entité, un mode de fonctionnement.
Cette entité dont il parle est le contraire de la puissance paternelle, censée mener l’enfant à l’âge adulte, responsable et autonome, mais prend en charge, sous sa tutelle, tous les aspects de l’existence des hommes, du peuple, en les empêchant de contrôler eux-mêmes leur vie.

Ce « pouvoir immense et tutélaire » apporte bonheur et petits et vulgaires plaisirs au peuple, il lui donne de quoi satisfaire ses besoins, sa sécurité… ce que recherche finalement l’Homme en priorité. Il s’épanouit aveuglement dans ce bonheur plaisant sans se douter qu’une force puissante le guide à réaliser une vie toute tracée.
Dans ce système bien rodé, le peuple n’a rien à faire, ne décide de rien. Il se laisse porter par ce pouvoir qu’il ne soupçonne pas, et reste continuellement dans la dépendance et la servitude de ce dernier.

Ce modèle de peuple « manipulé » peut faire référence à un grand nombre d’œuvres littéraires, telles que le roman de Georges Orwell 1984 et son Big Brother, ou Le meilleur des mondes de Aldous Huxley, qui expose une vision pessimiste de l’espèce humaine, perdue par l’obsession du bonheur, et cinématographiques telles que The Truman show de Peter Weir racontant l’histoire d’un homme aux prises avec un système tout puissant, vivant dans l’ignorance et la